on dirait une fenne
On dirait une femme
On dirait une femme allongée au soleil
Qui offrirait ses hanches
Aux caresses du vent.
Qui offrirait ses hanches
Aux caresses du vent.
Ses seins sont épicés et de satin sa peau
Nus sous les fins saris
De silice et d’eau pâle
Nus sous les fins saris
De silice et d’eau pâle
Il siffle sur la mer une brise efficace
Qui pousse les bateaux vers la ligne vorace
Mes yeux sont avalés et j’ai perdu le ciel.
Dans les abîmes glace
J’ai croisé des cosmos et tourbillons de fiel.
Qui pousse les bateaux vers la ligne vorace
Mes yeux sont avalés et j’ai perdu le ciel.
Dans les abîmes glace
J’ai croisé des cosmos et tourbillons de fiel.
On dirait une femme endormie pour toujours
Sur les plis des draps blancs
Froissés après l’amour
Sur les plis des draps blancs
Froissés après l’amour
La tête renversé je bois un lait si doux
Qui coule de cette voix
Aux muqueuses velours
Qui coule de cette voix
Aux muqueuses velours
On dirait une femme et pendant qu’elle dort
La mer tranquillement
Recoud son vêtement
En piquant les aiguilles des oursins géants...
La mer tranquillement
Recoud son vêtement
En piquant les aiguilles des oursins géants...