heure exquise
HEURE EXQUISE
Lorsque les jours s’allongent, en juin,
Le chant des oiseaux m’interpelle :
La rêverie envahit l’esprit
En espérance d’amour divin.
Prenant la route en pèlerin,
S’acheminant en tapinois,
La joie m’imprègnera demain
Mais, ne serait-ce un gîte au loin ?
D’ici là que de distances parcourues !
A l’heure exquise d’un soir d’été,
Quand la lune nimbe le sol mouillé,
Dès lors, l’apaisement me gagne.
Sous la poussée légère du vent
L’étang reflète un sol pleureur
Ainsi qu’un vieux miroir brisé
A l’heure exquise d’un soir d’été.