Un français visite une grotte.

Publié le par camelia

Un français visite une grotte.


Il découvre une lampe, il la secoue et un génie en sort.
Celui-ci dit :

 Merci de m'avoir libéré, pour te remercier,

 je veux réaliser un de tes rêves.
le français répond :
J'aimerais que tu construises un pont de la France jusqu'à Tahiti.
Le génie lui dit :
 Mais t'es fou, t'imagines tout le béton qu'il faudrait ! Demande autre chose !
Après quelques secondes d'hésitation, il répond :

 J'aimerais que l'équipe de France redevienne championne du monde de football

 et qu'elle le reste au moins 10 années consécutives.
Le génie lui répond :
Tu le veux à 2 ou 4 voies ton pont ,

 

 CAMELIA

 

Publié dans histoire

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P
Excellente!!!C'est sur que vu l'état actuel de notre équipe de France, le pont est plus facile à réaliser!!!Bonne soirée
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L
Génial! Mais pas un compliment pour l'équipe de France! Bises. Violette
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N
intelligent ce génie...mdr
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C
un bon dimanche!!! et une petite surprise sur mon blog pour toibises
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L
Federico García Lorca (1898-1936)<br /> Llanto por Ignacio Sanchez Mejias<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Le sang répandu <br /> A mi querida amiga Encarnación López Júlvez Non! Je ne veux pas le voir! Dis à la lune qu'elle vienne, car je ne veux pas voir le sang D'Ignacio sur le sable. Non! Je ne veux pas le voir! La lune grande ouverte. Cheval de nuages calmes, et l'arène grise du songe avec des saules aux barrières. Non! Je ne veux pas le voir! Mon souvenir se consume. Prévenez les jasmins à la blancheur menue! Non! Je ne veux pas le voir! La vache de l'ancien monde passait sa triste langue sur un mufle plein des sangs répandus dans l'arène, et les taureaux de Guisando, moitié mort et moitié pierre, mugirent comme deux siècles las de fouler le sol. Non. Non! Je ne veux pas le voir!<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Par les gradins monte Ignacio toute sa mort sur les épaules. Il cherchait l'aube, et ce n'était pas l'aube. Il cherche la meilleure posture, et le songe l'égare. Il cherchait son corps splendide, et trouva son sang répandu. Ne me demandez pas de regarder! Je ne veux pas voir le flot qui perd peu à peu sa force, ce flot de sang qui illumine les gradins et se déverse sur le velours et le cuir de la foule assoiffée. Qui donc crie de me montrer? Ne me demandez pas de le voir! Il ne ferma pas les yeux quand il vit les cornes toutes proches, mais les mères terribles levèrent la tête. Et à travers les troupeaux, s'éleva un air de voix secrètes, cris lancés aux taureaux célestes par des gardiens de brume pâle. Il n'y eut de prince à Séville qu'on puisse lui comparer, ni d'épée comme son épée, ni de coeur aussi entier. Comme un fleuve de lions sa force merveilleuse, et comme un torse de marbre sa prudence mesurée. Un souffle de Rome andalouse nimbait d'or son visage, où son rire était un nard d'esprit et d'intelligence. Quel grand torero dans l'arène! Quel grand montagnard dans la montagne! Si doux avec les épis! Si dur avec les éperons! Si tendre avec la rosée! Eblouissant à la féria! Si terrible avec les dernières banderilles des ténèbres! Mais voilà qu'il dort sans fin. Et la mousse et l'herbe ouvrent de leurs doigts sûrs la fleur de son crâne. Et son sang s'écoule en chantant, chantant à travers prairie et marais, glissant sur des cornes glacées, son âme chancelant dans la brume, trébuchant sur mille sabots, comme une longue, obscure et triste langue, pour former une mare d'agonie auprès du Guadalquivir des étoiles. Oh! Mur blanc d'Espagne! Oh! Noir taureau de douleur! Oh! Sang dur d'Ignacio! Oh! Rossignol de ses veines! Non. Non! Je ne veux pas le voir! Il n'est pas de calice qui le contienne, ni d'hirondelles qui le boivent, ni givre de lumière qui le glace, ni chant, ni déluge de lis, il n'est de cristal qui le couvre d'argent. Non! Non! Je ne veux pas le voir!! Traduction originale du poème en français; Sylvie Corpas© et Nicolas Pewny©: (traduction agréée par la Fondation et les héritiers de Garcia Lorca)<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> *** La cogida y la muerte <br /> A mi querida amiga Encarnación López Júlvez ¡Que no quiero verla! Dile a la luna que venga, que no quiero ver la sangre de Ignacio sobre la arena. ¡Que no quiero verla! La luna de par en par. Caballo de nubes quietas, y la plaza gris del sueño con sauces en la barreras. ¡Que no quiero verla! Que mi recuerdo se quema. ¡Avisad a los jazmines con su blancura pequeña! ¡Que no quiero verla! La vaca del viejo mundo pasaba su triste lengua sobre un hocico de sangres derramadas en la arena, y los toros de Guisando, casi muerte y casi piedra, mugieron como dos siglos hartos de pisar la tierra. No. ¡Que no quiero verla! Por las gradas sube Ignacio con toda su muerte a cuestas. Buscaba el amanecer, y el amanecer no era. Busca su perfil seguro, y el sueño lo desorienta. Buscaba su hermoso cuerpo y encontró su sangre abierta. ¡No me digáis que la vea! No quiero sentir el chorro cada vez con menos fuerza; ese chorro que ilumina los tendidos y se vuelca sobre la pana y el cuero de muchedumbre sedienta. ¡Quién me grita que me asome! ¡No me digáis que la vea! No se cerraron sus ojos cuando vió los cuernos cerca, pero las madres terribles levantaron la cabeza. Y a través de las ganaderías, hubo un aire de voces secretas que gritaban a toros celestes, mayorales de pálida niebla. No hubo príncipe en Sevilla que comparársele pueda, ni espada como su espada ni corazón tan de veras. Como un río de leones su maravillosa fuerza, y como un torso de mármol su dibujada prudencia. Aire de Roma andaluza le doraba la cabeza donde su risa era un nardo de sal y de inteligencia. ¡Qué gran torero en la plaza! ¡Qué gran serrano en la sierra! ¡Qué blando con las espigas! ¡Qué duro con las espuelas! ¡Qué tierno con el rocío! ¡Qué deslumbrante en la feria! ¡Qué tremendo con las últimas branderillas de tiniebla! Pero ya duerme sin fin Ya los musgos y la hierba abren con dedos seguros la flor de su calavera. Y su sangre ya viene cantando: cantando por marismas y praderas, resbalando por cuernos ateridos, vacilando sin alma por la niebla, tropezando con miles de pezuñas como una larga, oscura, triste lengua, para formar un charco de agonía junto al Gualdalquivir de las estrellas. ¡Oh blanco muro de España! ¡Oh negro toro de pena! ¡Oh sangre dura de Ignacio! ¡Oh ruiseñor de sus venas! No. ¡Que no quiero verla! Que no hay cáliz que la contenga, que no hay golondrinas que se la beban, no hay escarcha de luz que la enfríe, no hay canto ni diluvio de azucenas, no hay cristal que la cubra de plata. No. ¡¡Yo no quiero verla!!<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> ***<br /> <br /> <br /> <br />
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